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Berisiel IIElle m'observaitCourir dans l'obscurité De sa clairvoyance, Elle dressait mon chemin Je haletais, Le visage engourdi Par les blessures Et les pieds Noyés par le sang Je suffoquais, Les yeux mouillés d'espoir, Le corps rongé d'angoisse Elle me dévisageait Son corps aussi froid Que mon âme Ses doigts aussi glacés Que le temps Son souffle lointain... À la lueur des ténèbres Et au sommet du néant, Je nourris mon coeur d'ivresse Et la lame de mon sang |